Les États-Unis imposent une taxe sur les centres de données d'IA alors que les prix de l'électricité flambent

La révolution de l'intelligence artificielle est extrêmement énergivore. Les géants de la technologie estiment que l'approvisionnement actuel en électricité est bien insuffisant pour alimenter les nouveaux centres de données d'intelligence artificielle qu'ils projettent de construire. Ils prennent déjà des mesures radicales pour garantir des sources d'énergie stables et à long terme. Microsoft, par exemple, a signé un contrat avec Constellation Energy pour rouvrir un ancien réacteur nucléaire à Three Mile Island. Google et Amazon concluent également des accords avec des fournisseurs américains de services publics et d'autres entreprises pour mettre en place de petits réacteurs nucléaires modulaires (SMR) pour leurs futurs centres de données d'intelligence artificielle. Cependant, il s'agit de projets à long terme – avec des échéances à l’horizon 2030 et au-delà pour Google et Amazon. Qu'en est-il des besoins énergétiques immédiats, alors que la course effrénée à l'IA s'intensifiera en 2025 ?

En 2025, les prix de l'électricité augmentent dans plusieurs régions densément peuplées des États-Unis, car les grandes entreprises technologiques cherchent à sécuriser un approvisionnement électrique de base pour leurs précieux centres de données d'intelligence artificielle. Cette situation suscite la colère de la population, les ménages voyant leurs factures d'électricité grimper en flèche, amplifiées par les hausses tarifaires pour la consommation domestique en période de pointe, notamment en soirée. En réponse, de nombreuses autorités locales interviennent pour protéger leurs électeurs, en imposant de lourdes taxes et même des amendes aux grands centres de données afin de subventionner une réduction des tarifs pour les ménages. Ces taxes incitent aussi à des investissements dans de vastes fermes solaires équipées de batteries pour équilibrer la charge, ainsi que dans de nouvelles centrales électriques au gaz naturel, alors même que la demande d’électricité augmente plus vite que l’offre. La hausse des prix de l'électricité génère ainsi un nouvel élan inflationniste.

Incidence potentielle sur le marché : Explosion massive des investissements américains dans les infrastructures électriques. Des entreprises comme Fluor se développent en signant de nouveaux contrats de construction de grande envergure. Le Megapack de Tesla connaît un regain d'intérêt. Les prix à long terme du gaz naturel aux États-Unis ont plus que doublé, contribuant ainsi de manière significative à des perspectives inflationnistes accrues.