Prévisions chocs
Prévisions "chocs" 2026
Saxo Group
Euronext, Francfort, prochaine étape dans son tour d’Europe ?
L’opérateur boursier paneuropéen a publié des comptes de qualité au titre du troisième trimestre. Il en a profité pour revoir à la baisse l’estimation de sa base de coûts annuelle, confirmant une dynamique de croissance rentable et une discipline financière renforcée.
Le conseil de notre partenaire "Investir" :
Nous sommes à l’achat de la valeur. Le groupe a lancé un programme de rachat d’actions de 250 millions d’euros, soit environ 2 % de la capitalisation boursière, à exécuter entre le 18 novembre et fin mars.
Au troisième trimestre, Euronext a revu à la baisse l’estimation de sa base de coûts annuelle (hors amortissements et dépréciations), ramenée de 670 à 660 millions d’euros. Cela correspond à une inflation de 6,4 % par rapport aux 620,5 millions de 2024. Sur la période, les coûts ont progressé de 7,3 % à 161,4 millions, tandis que les revenus ont bondi de 10,6 % à 438,1 millions.
Les produits de trésorerie ont fortement contribué à cette performance, en hausse de 23,8 % à 16,7 millions d’euros, portés par l’activité de chambre de compensation. Hors cet effet, les revenus ont tout de même progressé de 10,1 % pour atteindre 421,4 millions.
Dette réduite
Le bénéfice opérationnel s’est inscrit en hausse de 16,2 % à 226 millions d’euros, soit une marge de 51,6 % (+2,5 points). Le bénéfice net a, en revanche, reculé de 6,1 % à 149,7 millions, en raison d’un simple décalage d’encaissement de dividendes. À périmètre comparable, il aurait progressé d’environ 10 %.
Surtout, le levier d’endettement a continué de se réduire, à 1,5 fois l’Ebitda ajusté fin septembre, contre 1,8 fois trois mois plus tôt. Cette solidité financière laisse entrevoir de nouvelles opérations de croissance externe. Euronext fédère déjà les Bourses d’Amsterdam, Bruxelles, Dublin, Lisbonne, Milan, Oslo et Paris. L’offre publique d’échange sur la Bourse d’Athènes, clôturée mi-novembre, a rencontré un franc succès.
Ajouter Vienne ou Varsovie apparaît plus coûteux pour des enjeux limités. La priorité semble plutôt se situer du côté de l’Espagne (Six Group), de la Suède (Nasdaq) et surtout de l’Allemagne. Le chancelier Friedrich Merz a récemment plaidé pour la création d’un « Airbus boursier » européen afin d’éviter que les entreprises du continent n’aillent se coter aux États-Unis. Dans ce contexte, un rapprochement avec la Bourse de Francfort ne peut être exclu, d’autant que le marché Xetra, bien que symbolique pour Deutsche Börse, ne représenterait qu’une part limitée de sa valeur globale.
Cette analyse a été élaborée par le "Groupe Les Echos / Le Parisien" et diffusée par Saxo Banque à des fins exclusivement publicitaires. Ce document est un contenu à visée marketing et ne doit pas être considéré comme un conseil en investissement.
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